Vidéosurveillance : une preuve valable
Un employeur licencie pour faute grave l’un de ses salariés.
Il lui reproche d’avoir subtilisé le téléphone portable d’une cliente, après que celle-ci l’ait oublié en caisse. Le salarié conteste son licenciement. Repéré grâce à la vidéosurveillance du magasin, il tente de faire valoir que ce mode de preuve est illégal.
En vain. Dès lors que l’installation d’une vidéosurveillance cherche à assurer la sécurité du magasin et non à surveiller l’activité des personnes qui y travaillent, ce système peut servir de preuve… même si les salariés ignorent sa présence.