Caricatures de Mahomet : l’injure écartée
Poursuivi pour délit d'injures publiques envers un groupe de personnes à raison de sa religion, son directeur de la publication de l’époque, Philippe Val, est finalement relaxé. Pour les juges, les caricatures ne visent pas la communauté musulmane dans son ensemble, mais « certains de ses membres qui, au nom de l'Islam, pratiquent des actes terroristes à répétition ». A ce titre, elles ne constituent pas une attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse... et ne dépassent pas la limite admissible de la liberté d'expression.